Pour soutenir le dynamisme économique de la Suisse, dites oui au projet FORTA et non à la RIE III !

Dimanche, le peuple devra entre autres se prononcer sur le Fond pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA). Cet objet de votation est particulièrement important pour notre canton. En effet, l’Arc lémanique et la métropole lausannoise en particulier connaissent une forte croissance démographique et économique. Ce dynamisme est profitable à l’ensemble du canton et de la Suisse romande. Pour maintenir la bonne santé économico-industrielle de notre région, mais également de l’ensemble de la Suisse, il est nécessaire de développer les infrastructures de mobilité essentielles aux PME et aux usagers. De ce fait, il est indispensable d’investir dans nos infrastructures routières et notamment dans notre réseau autoroutier qui date des années 1960’, époque où le parc automobile suisse était très largement inférieur à ce qu’il est aujourd’hui. Cela se remarque aux abords des grandes agglomérations suisses. Qui ne s’est en effet pas retrouvé à l’arrêt lors de ralentissements entre Lausanne et Genève ou Yverdon-les-Bains ? La situation est identique, voire pire dans les agglomérations bernoises et zurichoises.

Après avoir assuré le développement de notre réseau ferroviaire via le projet ferroviaire FAIF en 2014, il est temps d’assurer le développement de notre réseau routier en acceptant le fond routier FORTA. Cette proposition a également l’avantage de soulager les cantons en confiant l’entretien de 400 km de routes cantonales à la Confédération, ce qui entraînera des baisses non négligeables de frais de fonctionnement pour les cantons, élément profitable aux régions périphériques comme la nôtre.

Enfin, il n’est pas sans intérêt de rappeler ici que pour financer FORTA et tous les autres projets d’infrastructure à venir, il faudra que les finances fédérales soient solides. Or pour cela, il faut une révision de l’imposition des entreprises cohérente et équilibrée. Ce que le Parlement et le Conseil fédéral ne nous proposent pas aujourd’hui avec la RIE III. Si nous voulons renforcer la bonne santé économico-industrielle de la Suisse en investissant dans des infrastructures d’avenir, tout en maintenant et en améliorant les prestations étatiques (formation, accueil de la petite enfance, santé, soins, sécurité, etc.), il est primordial d’assurer des rentrées fiscales adéquates pour l’Etat. Or, si la RIE III est acceptée dimanche, c’est l’imposition sur le revenu qui augmentera ou les prestations qui diminueront. Dans tous les cas, c’est la classe moyenne et les plus démunis qui en payeront les conséquences.

Pour toutes ces raisons, le PS Vallée de Joux vous encourage vivement à soutenir FORTA et à rejeter la RIE III.

                                                                                              Au nom du PS Vallée de Joux

                                                                                              Sébastien Cala, Président

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La Régionale du PS Nord vaudois a présenté ses candidats !

La Régionale Jura-Nord vaudois* du Parti socialiste a présenté ce jour, la liste du Parti socialiste aux élections cantonales 2017.

Le comité de la Régionale Jura-Nord vaudois a présenté les 17 candidat-e-s à la députation lors de la conférence de presse le 25 janvier à 14h00 au Tempo à Yverdon-les-Bains.

La liste du sous-arrondissement d’Yverdon dont l’ordre a été tiré au sort, se compose de 15 candidat-e-s parmi laquelle figure Cesla Amarelle, candidate au Conseil d’Etat et Hugues Gander, député sortant.

Quant à la liste du sous-arrondissement de La Vallée de Joux, elle se compose de deux candidat- e-s dont Nicolas Rochat Fernandez, député sortant et ancien chef du Groupe socialiste.

Ces deux listes représentent un large éventail de personnalités différentes, venues de milieux divers, avec des formations très variées. Certain-e-s candidat-e-s ont de l’expérience politique en tant que député-e, syndic-que, municipal-e, ancien-ne municipal-e. elles et ils ont tous en commun la volonté de défendre nos valeurs socialistes. La parité homme-femme a été respectée avec 9 femmes et 8 hommes ce qui est une valeur importante du parti socialiste.

Trois grands axes de notre programme sont mis en avant pour la région,

Une région industrielle et de hautes technologies – pour que cela dure !

Dans le contexte vaudois, le Nord-Vaudois se distingue comme région à riche et forte tradition industrielle, une tradition qui se perpétue aujourd’hui d’une part à travers les implantations industrielles du Jura vaudois et d’Orbe, et d’autre part par la mutation en direction des hautes technologies, telles qu’on les trouve dans les différents parcs technologiques de la région. Dans le même temps, le Nord Vaudois accueille différentes écoles d’ingénieurs, techniques et professionnelles, qui se spécialisent entre autres dans les nouvelles technologies. Au contraire d’autres régions du canton, la composante industrielle et technologique de notre région reste forte.

Les socialistes de la région souhaitent la pérennité de la spécificité industrielle et technologique du Jura – Nord Vaudois.

Une région populaire et solidaire

Par rapport au reste du Canton et particulièrement vis-à-vis du bassin lémanique, le Nord Vaudois est une région modeste. Terre d’agriculteurs et d’ouvriers, les salaires, et les retraites qui en sont issues, y sont plus faibles qu’ailleurs, et les grandes crises économiques du siècle passé ont fait disparaître ses grands fleurons industriels. De ce fait, nos collectivités publiques, nos villes, nos communes bénéficient de nettement moins de moyens que d’autres. Cette modestie est parfois une chance – elle joue un rôle dans l’attractivité de notre région, parce que la vie y est moins chère qu’ailleurs. Mais d’un autre côté, notre région joue pleinement son rôle dans le développement du canton sans toujours en voir retomber les fruits pour elle-même et pour sa population.

Les socialistes de la région ont évidemment soutenu le Conseil d’Etat sortant dans sa volonté de renforcer les mesures sociales, qui profitent et vont profiter à nombre d’habitants de notre région : PC familles, rente-pont, mesures compensatoires à la RIE 3 vaudoise. Ils n’auront de cesse, au Grand Conseil, de renforcer les politiques sociales précitées et leur en adjoindre de nouvelles, au gré des besoins de notre population. Dans le même temps, ils auront comme objectif de renforcer la solidarité entre les régions de notre canton, par le soutien au développement de la péréquation intercommunale, qui permet à nos collectivités de disposer d’un peu plus de moyens pour mener leur politique.

Dans cette optique, nos députés soutiendront également toute mesure visant à renforcer le service public et à garantir la qualité et l’accessibilité des soins médicaux et paramédicaux dans la région.

Une région en croissance – avec les défis qui vont avec !

Disposant de grands espaces et de réserves foncières appréciables tout en étant proche des grandes métropoles du pays, facilement accessible grâce à ses excellentes voies de communication, le Nord Vaudois a connu ces dernières années une croissance démographique fulgurante. Cette croissance est bénéfique pour la région, qui reçoit ainsi de nouvelles forces, de nouveaux talents, de nouveaux moyens. Toutefois, une croissance mal gérée, mal accompagnée aura sur notre région des effets pervers et in fine un impact négatif : sur nos paysages, sur notre pouvoir d’achat, sur notre qualité de vie. Il incombe notamment au Canton, et donc au Grand Conseil, de s’assurer que son développement reste harmonieux.

Les socialistes de la région s’engageront au Grand Conseil en faveur des politiques qui promeuvent un développement harmonieux : – par une politique d’aménagement du territoire sensée, permettre aux centres locaux et régionaux d’accueillir en priorité la croissance, tout en protégeant les terres agricoles et les paysages de nos campagnes et de notre nature ; – par une politique du logements accessibles à toute la population, en promouvant la construction de logements d’utilité publique afin d’absorber la croissance tout en fournissant à la population le parc locatif dont elle a besoin ; – par une amélioration des transports publics à l’intérieur de notre région, ainsi que vers les grands pôles du bassin lémanique et d’ailleurs ; – par une politique d’accueil de jour en étoffant les structures déjà mises en place afin de permettre une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, y compris pour les familles habitant en périphérie de nos villes.

Les votes qui se jouent souvent d’une à deux voies près démontrent l’importance de maintenir notre présence voire de la renforcer au niveau cantonal. Les thèmes évoqués plus haut touchent tout le monde au-delà des intérêts particuliers et des lobbys. Pour tous sans privilège !

Listes des élections cantonales du Parti socialiste Sous-arrondissement d’Yverdon-les-Bains

Amarelle Cesla – Yverdon-les-Bains – Conseillère nationale
Gander Hugues – Ste-Croix – député sortant
Betschart Anne-Sophie – Yvonand
Zumbach Didier – Orbe
Cachemaille Cendrine – Baulmes
Balet Stéphane – Yverdon-les-Bains Hofer
Aurélie-Maude – Yverdon-les-Bains
Dessemontet Pierre – Yverdon-les-Bains
Leu Métille Christine – Grandson
Sheu Ervin – Yverdon-les-Bains
Naville Fanny – Orbe
Veuve François – Grandson
Pilault Virginie – Orbe
Waeger Joël – Yverdon-les-Bains – JSV
Progin Sylvie – Cheseaux-Noréaz

Sous-arrondissement de La Vallée de Joux

Nicolas Rochat Fernandez – Le Chenit – député sortant
Marianne Oberson – Le Chenit

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Le 12 février prochain: OUI à des logements abordables! OUI à la LPPPL!

Votations du 12 février 2017

Voilà plus de 20 ans que le canton de Vaud, villes comme campagnes, vit une crise du logement tant quantitative que qualitative, marquée par la rareté des biens à disposition sur le marché locatif, mais aussi et surtout par leur inadéquation avec les besoins de la majorité de la population. Ces dernières années les promoteurs ont construit de trop nombreux appartements de haut standing, qu’ils proposent souvent à la vente, ou à des prix inaccessibles pour la classe moyenne. Pour venir à bout de la crise du logement, et permettre à chacun de trouver un logement adapté à ses besoins et à ses moyens, il faut donc construire plus et construire mieux!

C’est pour cela que le Conseil d’Etat et le Grand Conseil ont élaboré une «Loi sur la préservation et la promotion du parc locatif» (L3PL), qui offre de nombreux outils aux communes et investisseurs pour construire davantage de logements correspondant aux besoins de la population vaudoise. Cette loi est aujourd’hui attaquée par un référendum lancé par les milieux immobiliers, qui ont tout à perdre d’une fin de cette pénurie.

• Construire des logements adaptés aux besoins de tous! La loi crée une nouvelle catégorie de Logements d’Utilité Publique (LUP), les Logements à Loyers Abordables (LLA), caractérisés par des surfaces de logement rationnelles et un loyer plafonné, ce qui les soustrait à la spéculation. Il ne s’agit pas de logements subventionnés, mais tout simplement de 3 ou 4 pièces à des prix raisonnables, qui font justement défaut sur le marché du logement! Les communes pourront fixer dans leurs plans d’affectation des quotas pour ces types de logement, mais aussi pour les logements pour les aînés, les étudiants, etc. En un mot, elles pourront ainsi offrir à leur population des logements adaptés aux besoin de tous, et permettre ainsi par exemple aux jeunes de rester vivre dans les villes et villages qui les ont vus grandir.

• Rénover des logements en maintenant des loyers abordables! La L3PL donne des outils aux collectivités publiques pour préserver dans sa substance le parc locatif existant et limiter l’envol des loyers. La loi n’empêche aucunement les rénovations et transformations d’immeubles mais veille à ce que celles-ci soient en phase avec les besoins de ses occupants et qu’elles n’amènent pas de hausses de loyer injustifiées.

Pour toutes ces raisons, votez et faites voter OUI à la LPPPL le 12 février prochain!

Nicolas Rochat Fernandez, député

Votations du 12 février 2017

Voilà plus de 20 ans que le canton de Vaud, villes comme campagnes, vit une crise du logement tant quantitative que qualitative, marquée par la rareté des biens à disposition sur le marché locatif, mais aussi et surtout par leur inadéquation avec les besoins de la majorité de la population. Ces dernières années les promoteurs ont construit de trop nombreux appartements de haut standing, qu’ils proposent souvent à la vente, ou à des prix inaccessibles pour la classe moyenne. Pour venir à bout de la crise du logement, et permettre à chacun de trouver un logement adapté à ses besoins et à ses moyens, il faut donc construire plus et construire mieux!

C’est pour cela que le Conseil d’Etat et le Grand Conseil ont élaboré une «Loi sur la préservation et la promotion du parc locatif» (L3PL), qui offre de nombreux outils aux communes et investisseurs pour construire davantage de logements correspondant aux besoins de la population vaudoise. Cette loi est aujourd’hui attaquée par un référendum lancé par les milieux immobiliers, qui ont tout à perdre d’une fin de cette pénurie.

• Construire des logements adaptés aux besoins de tous! La loi crée une nouvelle catégorie de Logements d’Utilité Publique (LUP), les Logements à Loyers Abordables (LLA), caractérisés par des surfaces de logement rationnelles et un loyer plafonné, ce qui les soustrait à la spéculation. Il ne s’agit pas de logements subventionnés, mais tout simplement de 3 ou 4 pièces à des prix raisonnables, qui font justement défaut sur le marché du logement! Les communes pourront fixer dans leurs plans d’affectation des quotas pour ces types de logement, mais aussi pour les logements pour les aînés, les étudiants, etc. En un mot, elles pourront ainsi offrir à leur population des logements adaptés aux besoin de tous, et permettre ainsi par exemple aux jeunes de rester vivre dans les villes et villages qui les ont vus grandir.

• Rénover des logements en maintenant des loyers abordables! La L3PL donne des outils aux collectivités publiques pour préserver dans sa substance le parc locatif existant et limiter l’envol des loyers. La loi n’empêche aucunement les rénovations et transformations d’immeubles mais veille à ce que celles-ci soient en phase avec les besoins de ses occupants et qu’elles n’amènent pas de hausses de loyer injustifiées.

Pour toutes ces raisons, votez et faites voter OUI à la LPPPL le 12 février prochain!

Nicolas Rochat Fernandez, député

Réforme de l’imposition des entreprises (RIE III) fédérale: NON, pas comme ça!

Votations du 12 février 2017

Le peuple vaudois a, dans sa grande sagesse, accepté massivement (87%) la RIE III cantonale, car celle-ci met en place une fiscalité équitable entre les entreprises étrangères et suisses, et assure des compensations pour la cohésion sociale et une meilleure répartition des richesses dans le canton.

Il en va tout autrement dans la loi fédérale concoctée sous la coupole à Berne. Si l’intention de départ est bonne: suppression des forfaits fiscaux octroyés aux grandes entreprises internationales et mise en place d’un même taux de fiscalité pour toutes les entreprises, la loi ne comporte aucune compensation sociale et, plus grave, elle introduit de nouveaux tours de passe-passe qui permettront aux plus grandes entreprises de déduire des sommes importantes aux impôts, tels que la «patent-box», la «déduction de 150% des sommes investies dans Recherche et Développement, et «impôt sur le bénéfice corrigé des intérêts», encourageant à nouveau la concurrence fiscale entre les cantons.

Il faut bien comprendre quelles entreprises sont avant tout concernées par cette réforme: en Suisse, plus de 80% des entreprises qui forment le tissu économique concret du pays ne paient pas d’impôt sur le bénéfice, vu qu’elle ne font pratiquement pas de bénéfice, mais font vivre leur propriétaire et leur personnel. Toutes ces entreprises ne seront pas touchées par une baisse de la fiscalité prévue dans cette RIE III.

Par contre, les astuces de déductions favorisant les grandes entreprises auront pour conséquence de grandes pertes fiscales qui se comptent par milliards, et impacteront la Confédération, les cantons et les communes. Toutes les communes seront concernées, même celles qui n’ont pas de telles entreprises sur leur territoire, par la péréquation entre communes. Elles seront alors devant le choix suivant: baisser les prestations à la population et mettre à mal la cohésion sociale, ou augmenter les impôts des personnes physiques, touchant ainsi en priorité la classe moyenne qui a déjà vu son pouvoir d’achat diminué ces dernières années.

Pour toutes ces raison, disons NON à la RIE III et renvoyons le paquet au Parlement fédéral avec mission d’équilibrer rapidement cette réforme qui doit supprimer les forfaits fiscaux, ce que nous demandons depuis longtemps.

Josiane Aubert, ancienne conseillère nationale

Marianne Oberson et Nicolas Rochat Fernandez sont candidats au Grand Conseil vaudois !

Réunis en assemblée générale extraordinaire, les membres du PS Vallée de Joux ont apporté leur soutien à la candidature de Marianne Oberson et Nicolas Rochat Fernandez pour l’élection au Grand Conseil vaudois, d’avril prochain.

En présentant une liste mixte, avec deux candidats expérimentés, issus de la classe moyenne et investis de longue date au service de la communauté combière, les membres du PS Vallée de Joux ont fait le choix de l’authenticité combière et socialiste.

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Victoire pour la population, l’économie et le tourisme combier : la gare du Day sera modifiée d’ici 2021!

Mercredi, Nuria Gorrite, Conseillère d’Etat, a annoncé conjointement à l’Office fédéral des transports et aux CFF, que la gare du Day allait être déplacée et entrera en service en décembre 2021. Le déplacement de la gare de 200 mètres en direction de Vallorbe permettra aux usagers de la Vallée de Joux de ne plus changer de train au Day. Un système de « coupe accroche » implanté sur le RER venant d’Aigle permettra en effet à une rame de se rendre à Vallorbe et à une autre de se rendre à la Vallée de Joux. Le système sera inversé dans le sens Vallée de Joux – Lausanne. Le coût de ses travaux, estimés à 50 millions, sera pris en charge par la convention de prestation entre la Confédération et les CFF.

« C’est une victoire pour la Vallée de Joux », relève Sébastien Cala, Président du PS Vallée de Joux. « Suite à notre pétition lancée au printemps 2015 et au remarquable travail réalisé par Nuria Gorrite et son équipe, la liaison Vallée de Joux – Lausanne sera raccourcie et sera surtout à nouveau accessible à tous les usagers des transports en commun. Il faudra attendre 2021 pour la mise en service, mais cela fait déjà quelques années de gagnées par rapport à ce qui était prévu au moment du lancement de la pétition. Les CFF parlaient alors de réaliser les travaux en 2024 voire 2026, alors que le financement n’était même pas assuré ».

Le Député de la Vallée de Joux, Nicolas Rochat Fernandez qui a déposé plusieurs interpellations à ce sujet au Grand Conseil vaudois depuis 2009, relève quant à lui l’importance de ce dossier pour la Vallée de Joux : « C’est une excellente nouvelle pour les usagers combiers mais également pour tout le tissu économique de la Vallée de Joux. Les travaux effectués sur la ligne et le développement du RERVaud jusqu’à Vallorbe et la Vallée de Joux sont une chance pour l’ensemble du Canton car cela vient également renforcer la ligne entre Lausanne et Paris via Vallorbe ».

En attendant la mise en service de la nouvelle gare du Day, une liaison sans changement de train sera mise en place entre la Vallée de Joux et Lausanne, tôt le matin et en fin de journée et cela dès le 11 décembre prochain.

Le Comité du PS Vallée de Joux

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De gauche à droite : Christian Vuilloud, ancien Municipal du Chenit, Olivier Baudat, Municipal du Chenit, Nicolas Rochat Fernandez, Député de la Vallée de Joux et Sébastien Cala, Président du PS Vallée de Joux. Copyright : 24 heures (2015)

Troisraisons pour voter OUI à la sortie programmée du nucléaire le 27 novembre prochain!

1. Le nucléaire n’est plus fiable

Depuis 19 mois, la centrale nucléaire Beznau I est à l’arrêt, rejointe maintenant par celle de Leibstadt, plus puissant réacteur du pays, à l’arrêt jusqu’en février au moins. Ainsi, nous passerons l’hiver 2016-2017 avec près de 50% de la production nucléaire à l’arrêt. Le vieillissement des centrales augmentera la fréquence et durée de ces arrêts prolongés. Mieux vaut une sortie par étapes du nucléaire qu’une agonie dangereuse et déficitaire!

2. Les renouvelables s’imposent

Les opposants à l’initiative craignent que l’arrêt des trois plus petites centrales nucléaires du pays en 2017 pourrait entraîner l’importation d’électricité sale issue de centrales à charbon, ou, pire, des pénuries. Il n’en est rien. Ces 3 réacteurs produisent un peu moins de 6 TWh par année. Or de nouvelles installations de production renouvelable se construisent en Suisse. Elles produisent déjà près de 3,4 TWh par année. A cela s’ajoutent les capacités renouvelables développées par les entreprises électriques suisses à l’étranger, qui représentent déjà 6,5 TWh.

Enfin, au niveau européen, chaque 18 jours l’équivalent d’une centrale comme Mühleberg se construit en renouvelable.

3. Pas d’importation de courant sale

Les opposants à l’initiative s’inquiètent de voir le niveau d’importation de courant électrique sale augmenter en cas de succès devant le peuple. En réalité, pour remplacer la fermeture de Beznau II et Mühleberg, nous pourrons débloquer les 40’000 projets en attente RPC à Berne. Il est possible d’importer provisoirement du courant renouvelable, notamment celui produit à l’étranger par Axpo et Alpiq ou de l’hydraulique abondant en Autriche, Italie et même en France. Importer du renouvelable coûtera moins cher que le courant nucléaire suisse. Sortir du nucléaire, par étapes, d’ici 2029 n’implique donc ni pénurie ni importation de courant produit à partir du charbon.

Pour toutes ces raisons, votez et faites voter OUI à l’initiative sur la sortie programmée du nucléaire le 27 novembre prochain!

Nicolas Rochat Fernandez, député

Non, nos offices de poste ne sont pas obsolètes !

Ainsi donc, la direction de la Poste Suisse SA a présenté jeudi dernier son « réseau du futur » d’ici 2020.

Cette annonce correspond tout simplement à de nouvelles suppressions en masse des offices de poste et a fortiori une diminution de la qualité des prestations et réduction du service public. Concrètement, ce n’est pas moins de 600 offices de postes qui seront supprimés et 1200 places de travail menacées d’ici l’échéance de 2020.

Dans sa stratégie de communication, La Poste omet bien évidemment de rappeler la fermeture de plus de 2000 offices de postes depuis 2001. Les faits démontrent que le Géant jaune, pour mener à bien sa restructuration, a usé d’une stratégie bien rôdée et démunie de toute transparence auprès des autorités concernées ainsi qu’auprès du syndicat du personnel.

L’expression « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » illustre parfaitement ladite stratégie de restructuration : diminution des horaires d’ouvertures et du nombre de personnel au guichet des offices, baisse de la fréquentation pour ensuite mettre les autorités communales concernées devant le fait accompli.

Ainsi, toute perspective de maintien de l’office devient a priori impossible, dans la mesure où ledit service a ainsi été rendu « inefficace » depuis longtemps. En d’autres termes, au lieu d’adapter ledit service et le renforcer, on le démantèle en l’externalisant.

Ne nous laissons donc pas tromper par des pseudo-arguments de “modernité” pour une entreprise qui, faut-il le rappeler, a généré un bénéfice de 645 millions rien qu’en 2015.

En étendant la logique de La Poste à d’autres services publics, on en viendrait à ne plus financer certaines lignes de chemins de fer par le simple fait qu’elles sont moins rentables que d’autres.

Au vu de cette situation, les Cantons doivent, une fois pour toutes, prendre le dossier en main et ne pas rester passif sous prétexte que seule la Confédération est compétente.

En effet, on ne peut pas prôner le développement économique à tout va alors qu’en parallèle des régions subissent des pertes de places de travail et ce, tant dans nos campagnes que dans les centres urbains.

L’enjeu est donc de taille et au-delà de son aspect socio-économique, le présent débat participe également à celui relatif à notre cohésion nationale. La Poste ferait bien de s’en souvenir.

 Nicolas rochat Fernandez, député

 

Acceptons AVS+ pour lutter contre les grandes différences des rentes de vieillesse entre femmes et hommes !

En moyenne, les rentes des femmes sont de 37 % inférieures à celles des hommes, ce qui correspond à près de 20’000 francs par année. C’est le constat auquel parvient une étude publiée le 12 juillet 2016, réalisée sur mandat de l’Office fédéral des assurances sociales et du Bureau fédéral de l’égalité. C’est la première fois qu’une étude systématique et globale examine l’écart qui existe en Suisse entre les rentes de vieillesse des hommes et celles des femmes.

Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette différence :

La répartition des tâches dans les familles, la position professionnelle des femmes, les temps partiels dévolus d’abord aux femmes sont autant d’éléments qui justifient les timides mesures prises ces dernières années pour faciliter la participation des femmes au marché du travail. Ces efforts doivent  être poursuivis, entre autre dans la prise en charge des enfants par des structures d’accueil suffisamment nombreuses, et par l’encouragement des temps partiels aussi chez les hommes pour un meilleur partage des tâches.

Cependant, le constat est sévère sur la prévoyance professionnelle.  Les écarts de rentes varient considérablement selon les piliers de la prévoyance. Dans l’AVS, l’écart est inférieur à 3 %. Par contre, dans la prévoyance professionnelle, il est supérieur à 60 %. Cela est dû aux différences dans les carrières respectives des femmes et des hommes. L’écart entre les femmes mariées et les hommes mariés est le plus important (47 %), chez les divorcées et divorcés ou entre veuves et veufs il est encore sévère (28 %). En revanche, il n’y a pratiquement pas d’écart entre les femmes et les hommes célibataires.

Ce constat parle très clairement en faveur d’un renforcement de notre premier pilier, soit l’AVS.  Le 25 septembre, nous avons l’occasion de réagir face à cette injuste discrimination, en votant OUI à l’initiative AVSplus. Celle-ci propose une augmentation des rentes AVS, hommes et femmes, de 10%. Il s’agit d’abord d’une adaptation justifiée des rentes au renchérissement, c’est aussi une façon adéquate de lutter contre l’inégalité qui frappe encore fortement les femmes à la retraite.  En votant OUI à AVS+, le premier pilier sera renforcé et contribuera mieux à répartir la richesse de la prévoyance professionnelle sur l’ensemble des retraitées et retraités de ce pays.

Josiane Aubert, ancienne conseillère nationale, la Vallée

Le PS Vallée de Joux dit oui à Eoljoux !

Réunis en assemblée générale au mois de novembre 2015, les membres du PS Vallée de Joux ont décidé de soutenir à une large majorité le projet de parc Eolien aux Grands Plats de Bise et il en va de même aujourd’hui. Si des interrogations subsistent quant à l’organisation et au financement d’Eoljoux SA, il est clair que ce projet est un pas dans la bonne direction pour les générations futures. La stratégie énergétique 2050, voulue par le Conseil et par les Chambres fédérales, demande la réduction de la consommation d’énergies fossiles et nucléaires. Eoljoux est assurément inscrit dans cette perspective et c’est avec l’accumulation de projets de ce genre – que ce soit dans l’éolien, le solaire, l’hydraulique, la biomasse, etc. -, couplés à la réduction de la consommation énergétique, que la Suisse pourra maintenir ses objectifs et ainsi contribuer au ralentissement du réchauffement climatique.

Le 25 septembre, nous serons confrontés à un choix de société. Eoljoux est en effet un pas de plus vers la transition énergétique, passage obligatoire pour l’avenir des futures générations. Il est normal que cela soulève des inquiétudes. Derrière tout grand projet, il y a une part d’incertitude, une part d’inconnu qu’il n’est pas toujours facile à appréhender. Le chemin de fer ou le Centre sportif sont des exemples de projets qui, dans le passé, ont également soulevé les craintes ainsi qu’une certaine opposition au sein de la population combière et dont aujourd’hui tout le monde se réjouit de l’aboutissement. C’est pour cela que le Conseil communal, et notamment le groupe socialiste et alliés, a demandé le référendum spontané, afin qu’un débat puisse avoir lieu.

Avec Eoljoux, la Vallée de Joux produirait plus d’électricité dite « renouvelable » qu’elle n’en consomme, et deviendrait un exemple pour le reste du Canton et de la Suisse. Cela passe bien entendu par quelques sacrifices, et notamment un certain impact sur le paysage des Grands Plats de Bise, pour les deux côtés de la frontière. Chacun est libre de pondérer ces désagréments et de choisir de soutenir ou non Eoljoux. Pour le PS Vallée de Joux, Eoljoux présente plus d’aspects positifs que négatifs et s’inscrit dans une perspective de développement en adéquation avec les enjeux actuels et futurs en terme d’énergie et d’écologie.

C’est pour cela qu’au nom du PS Vallée de Joux, je vous encourage à dire oui à Eoljoux le 25 septembre prochain.

Sébastien Cala

Président du PS Vallée de Joux