Communiqué : Pétition pour une ligne ferroviaire directe entre le Brassus et Lausanne

Au mois d’avril 2015, le Parti Socialiste Vallée de Joux a lancé une pétition demandant la réalisation des travaux d’aménagement de la gare du Day dans les plus brefs délais. Ces travaux, prévus initialement pour 2018 et aujourd’hui retardés, permettraient aux usagers des chemins de fer de se rendre du Brassus à Lausanne sans changement de train. A travers cette pétition nous avons pour double objectif de réduire le temps de parcours entre la Vallée de Joux et Lausanne ainsi que d’améliorer l’accessibilité de cette ligne ferroviaire.

Chaque jour, de nombreux passagers sont obligés de changer de train au Day pour se rendre à Lausanne ou à la Vallée de Joux. Malheureusement, depuis quelques années déjà, nombre de personnes âgées ou de personnes lourdement chargées renoncent à se rendre à Lausanne depuis la Vallée de Joux car le changement de train obligatoire est trop périlleux ou compliqué. Il est totalement inadmissible qu’en 2015 ce genre d’état de fait soit encore d’actualité.

Dès 2009, suite notamment à différentes interventions au Grand Conseil de Nicolas Rochat Fernandez, la réduction du temps de parcours entre la Vallée de Joux et Lausanne est entrée dans la réflexion concernant le développement du RER vaudois. En 2011, le Service mobilité de l’Etat de Vaud et les CFF ont présenté à Vallorbe les améliorations de l’offre des transports publiques pour 2018 en mettant en avant le rôle clef de la nouvelle gare du Day. L’année suivante, le Conseil d’Etat vaudois de l’époque a présenté les investissements pour le développement du RER vaudois avec l’intégration de la Vallée de Joux et donc de la nouvelle gare du Day. En février 2014, le peuple suisse a largement soutenu le projet de financement et d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire (FAIF). La population de la Vallée de Joux, persuadée de la réalisation future de la gare du Day, a également apporté un important soutien à ce projet. Aujourd’hui, il apparaitrait que les CFF et l’OFT auraient décidé de retarder voire d’annuler le projet de la nouvelle gare du Day.

Cette nouvelle porte préjudice à toute la population de la Vallée de Joux et à son tissu économique qui représente tout de même ~10% du PIB du Canton pour plus de 6’000 places d’emploi. Un nombre important d’apprentis, d’étudiants, de travailleurs passe par ailleurs quotidiennement par la gare du Day pour rejoindre l’Arc lémanique. Le tourisme « nature » développé à la Vallée de Joux mise quant à lui beaucoup sur les transports publics. Sans compter sur le fait que la Vallée de Joux est un site retenu pour les prochains Jeux Olympiques de la jeunesse de Lausanne en 2020. Pour toutes ces raisons, il nous semble primordial que le projet de la nouvelle gare du Day soit réalisé dans les plus brefs délais.

Le PS Vallée de Joux n’est pas seul dans ce « combat » puisque les trois municipalités de la Vallée de Joux souhaitent également la réalisation de la nouvelle gare du Day et qu’environ 1400 personnes ont signé la pétition. Etant donné que les futurs investissements ferroviaires pour 2017-2020 seront prochainement en consultation auprès des cantons et qu’ils seront ensuite validés par les Chambres fédérales, l’espoir de voir la nouvelle gare du Day réalisée d’ici 2020 est encore intact. Le dépôt de cette pétition est donc important afin de montrer aux CFF, à l’OFT et au Canton de Vaud que la réalisation de la nouvelle gare du Day tient à coeur à la population locale et régionale.

Afin de vous rendre compte de la difficulté que représente le changement de train à la gare du Day pour les personnes âgées, à mobilité réduite ou lourdement chargées, nous vous invitons à consulter la vidéo disponible ici : https://www.facebook.com/petitiongareduday .

Sébastien Cala, Président du PS Vallée de Joux

Nicolas Rochat Fernandez, Député au Grand Conseil vaudois

Elisons un nouveau Combier à Berne le 18 octobre!

Voter tous les trois mois sur des sujets divers et variés, c’est bien.  Elire tous les quatre ans nos représentants sous la Coupole fédérale, c’est primordial.  Les deux cents parlementaires du Conseil national,  les quarante-six conseillères et conseillers aux Etats nous représenteront et voteront à de multiples reprises pour façonner nos lois et préparer au mieux l’avenir du pays et celui de nos enfants dans cette période géopolitique très mouvementée et en pleine mutation.

Notre région a la chance, si nous nous y mettons toutes et tous, d’envoyer pour la prochaine législature à nouveau une personnalité de chez nous à Berne, en la personne de Nicolas Rochat.  Pour une petite région comme la nôtre, qui représente moins d’un pourcent de la population du canton, il est très difficile de réussir à élire l’un des leurs ; il faut, pour y arriver, des circonstances particulières dont j’ai bénéficié en étant présidente du parti socialiste, et dont bénéficie notre candidat socialiste, puisqu’il est président du Groupe socialiste du Grand Conseil depuis quatre ans.  Cette fonction lui donne une visibilité cantonale indispensable pour un scrutin cantonal, et la population vaudoise a souvent une réelle sympathie pour les « périphériques » de la Vallée.

J’ai pu vivre mes multiples appartenances dans mon rôle de conseillère nationale vaudoise issue de la Vallée avec bonheur : j’ai pu défendre les valeurs socialistes dans mes dossiers, et rester très impliquée dans tous les enjeux qui touchent l’arc jurassien et son tissu économique si nécessaire au bien-être de notre région. Ainsi, j’ai pu collaborer avec  tous mes collègues jurassiens et neuchâtelois pour un « Swissness » exigeant nécessaire à l’industrie horlogère,  pour lutter contre les méfaits de la crise de 2008 par des mesures d’accompagnement aux entreprises exportatrices (chômage partiel, soutien à l’innovation, formation continue…), pour infléchir la politique agricole en faveur des paysans de montagne qui produisent les formages dont nous sommes fiers et contribuent à entretenir nos pâturages jurassiens si typiques, …

En octobre, nous avons l’opportunité de retrouver un siège combier à Berne avec Nicolas Rochat, socialiste convaincu et engagé, qui , sur la liste socialiste se bat avec 17 autres candidats et candidates pour la cohésion sociale, pour toutes et tous, sans privilège ;  c’est un Combier qui connaît bien sa région, ses habitants, son tissu social et ses entreprises ; il saura être ce relais si précieux entre la Vallée et Berne ; je ne peux que vous recommander de lui accorder vos suffrages pour donner toutes ses chances à notre région d’être à nouveau représentée à Berne.

Josiane Aubert, ancienne conseillère nationale

Votations – Elections : quelle importance ?

Quatre fois par an, le peuple suisse est appelé à se prononcer sur des initiatives et des référendums dont les objets peuvent être complexes et touchent à de multiples facettes de la vie en société.  Au cours de cette législature, le peuple suisse s’est prononcé à quatorze reprises, sur trente-quatre objets fédéraux différents. La participation moyenne a atteint 46,6 % de la population en droit de voter.

Tous les quatre ans, les autorités politiques fédérales sont renouvelées, ce sera le cas cette année à fin octobre.  Les dix-huit parlementaires vaudois au Conseil national et les deux Conseillers aux Etats qui siègent actuellement à Berne ont été choisis par le peuple vaudois en octobre 2011, lors d’élections auxquelles 41,6 % des électeurs et électrices vaudois ont participé.

Cette participation, de 5%  inférieure pour les élections que pour les votations m’interpelle.  Les personnes envoyées par le peuple à Berne pour représenter sa volonté sont appelées à prendre de multiples décisions au cours des quatre années de la législature.  Lors d’une seule session des Chambres fédérales à Berne, un conseiller national vote entre 100 et 200 fois.  Il le fait selon ses convictions personnelles, fortement liées à la manière dont il appréhende la société.

Au-delà de la sympathie que peut dégager un ou une candidate, au-delà de son apparence physique, de son aisance à s’exprimer, de sa capacité à serrer des mains ou à apparaître dans les médias sur des sujets anodins, ce qui m’intéresse en premier lieu, ce sont les valeurs qu’il ou elle défendra pendant quatre ans sous la Coupole fédérale.  Et ces valeurs, le politicien les révèle en choisissant son parti, qui reflète ses convictions, convictions auxquelles il se référera dans son action politique.

Bien choisir nos représentantes et représentants en fonction de leur vision du monde, ne pas laisser les autres les choisir à notre place, c’est primordial dans une démocratie représentative comme la nôtre.  S’il est important de voter, il est d’autant plus crucial de participer aux élections !  Citoyens, citoyennes, informez-vous sur les intentions des partis et choisissez vos parlementaires fédéraux en connaissance de cause, selon ce que vous souhaitez pour la Suisse et pour ses habitants, pour vous et pour vos enfants dans l’avenir!

Josiane Aubert, ancienne conseillère nationale, Le Sentier

ELECTIONS FEDERALES 2015 : EN AVANT POUR UNE SUISSE JUSTE, OUVERTE ET SOLIDAIRE !

La solidarité constitue l’un des fils rouges des objectifs du Parti socialiste suisse pour la législature 2015-2019 soit, des assurances sociales fortes, une politique économique au service des salarié-e-s, faire de l’égalité femmes-hommes une véritable norme et une politique digne vis-à-vis des étranger-ère-s et en matière d’asile.

Pour des assurances sociales fortes

Les coupes dans les diverses assurances sociales cette dernière décennie (AI, LACI) n’ont fait que reporter les coûts vers d’autres instruments de la protection sociale. Le PS va s’engager afin d’assurer une meilleure coordination entre toutes les assurances.

Depuis l’entrée en vigueur de la 4e révision de la LACI, de nombreux chômeur-se-s se retrouvent plus rapidement en fin de droit, puis à l’aide sociale. Par conséquent, ils-elles peinent à décrocher un nouvel emploi. Le PS exige un renforcement de la protection contre le licenciement des salarié-e-s âgé-e-s, premières victimes du chômage de longue durée.

Pour une politique économique au service des salarié-e-s

Les mutations économiques et sociétales de ces trentes dernières années ont profondément modifié le monde du travail. Partant, la formation, la qualification et le savoir prennent de plus en plus d’importance.

Pour la prochaine législature, le PS veut que les rapports de travail avec des horaires atypiques et travail sur appel ne deviennent pas la règle. Ils doivent donc donner droit à des indemnités supplémentaires. De même que le dimanche ne doit pas être réduit au rang de jour ouvrable ordinaire.

La possibilité de travailler à temps partiel doit être encouragée à tous les échelons hiérarchiques. La promotion du travail à temps partiel pour les hommes est en outre une mesure importante et fondamentale pour permettre aux pères d’assumer des tâches éducatives et ménagères et ainsi briser la répartition historique des rôles.

Notre droit du travail poussiéreux doit également être réexaminé sans délai dans le sens d’une meilleure protection des salarié-e-s et également en ce qui concerne les conditions de travail via des agences de placement.

Faire de l’égalité femmes-hommes une véritable norme

Si l’égalité de droit entre femmes et hommes peut sembler garantie, notamment depuis l’inscription de l’égalité salariale dans la Constitution en 1981 et l’introduction en 1996 de la Loi fédérale sur l’égalité, la réalité est toute autre. En effet, il y a lieu d’éliminer le plus possible les inégalités salariales entre femmes et hommes aujourd’hui de… 20 % et de mettre en place des mesures étatiques contraignantes. De même que fixer un objectif de 40 % de femmes occupant des fonctions dirigeantes et décisionnelles dans le secteur public ainsi que dans les conseils d’administration et les directions d’entreprise.

Enfin, en ce qui concerne la conciliation entre travail et famille, l’instauration d’un congé parental, dont une partie est réservée à chacun des parents et sans retour en arrière sur la durée du congé maternité, est désormais indispensable.

Pour une politique digne vis-à-vis des étrangers et en matière d’asile

Les propositions de durcissement et de la règlementation du droit des étrangers se succèdent depuis plusieurs années. Ces durcissements, voulus par la droite, place désormais la Suisse en porte-à-faux avec les différentes normes en matière de droits humains. Le PS milite pour une restructuration du secteur de l’asile. Dans ce contexte, la protection juridique des requérant-e-s d’asile est primordiale pour que la procédure soit plus rapide et conforme aux principes de l’état de droit.

Enfin, il y a lieu de dégager davantage de fonds pour la politique d’intégration au titre de mission prioritaire pour la société dans son ensemble et l’économie privée doit également y contribuer.

Au vu de ce qui précède, votez et faites voter la liste socialiste lors des élections fédérales du 18 octobre prochain !

Nicolas Rochat Fernandez, député et candidat au Conseil national

L’UDC bafoue les institutions : un préfet préside un congrès d’un parti politique ? Quid d’un Juge cantonal tant qu’à faire ?

Un Congrès extraordinaire de la section vaudoise de l’UDC s’est tenu le jeudi 13 août dernier à Noville.

C’est avec une très grande surprise qu’ on y apprenait que cette assemblée – hautement politique – a été présidée par un Préfet en charge.

La Loi sur les préfets précise à son article 5 al. 1 que le préfet relève directement du Conseil d’Etat. Il est en outre placé sous l’autorité administrative du chef du département en charge des préfets.

L’ article 13 de ladite Loi mentionne également que le préfet doit tout son temps à sa fonction, sauf à remplir d’autres mandats qui lui seraient confiés par le Conseil d’Etat. Il ne peut exercer aucune charge publique ni faire partie d’un organe dirigeant d’une personne morale. Pour le surplus, le Conseil d’Etat peut autoriser des exceptions à ces règles.

On peut dès lors s’étonner qu’un magistrat vaudois, dont la mission première est d’être un interlocuteur et une courroie de transmission entre les citoyens, les communes et le Canton, qui doit respecter une parfaite neutralité dans sa fonction, s’expose ainsi publiquement en présidant un congrès éminemment symbolique.

En effet, le rôle du préfet, tel que rappelé par le Président du Corps préfectoral et de la Confrérie des préfets vaudois Monsieur Jean-François Croset, peut se résumer ainsi : « Au-delà de ses relations avec les communes, le préfet se trouve au coeur d’un réseau étendu d’acteurs de son district : citoyens, services décentralisés de l’Etat, acteurs économiques, associations et institutions diverses oeuvrant dans de nombreux domaines, qu’il peut activer ou mettre en relation. Il exerce le rôle central au sein de sont district dont l’action n’a pas de limites autres que le bon accomplissement des tâches publiques et le souci du bien commun » (MEYLAN M., Les préfets vaudois : acteurs et actrices du Pays de Vaud, éd. Cabédita, Bière : 2014, p. 11-12).

Partant, le rôle du préfet n’est donc pas de représenter les sensibilités politiques du Canton mais bien d’exécuter la volonté du Gouvernement, dans le soucis de la neutralité la plus totale.

Alors que l’UDC nous saoule quotidiennement– y compris dans les colonnes de ce journal – sur les valeurs morales, le respect des lois et des institutions, dans cette épisode, il s’assoit complètement sur les institutions.

J’ai déposé une interpellation en collaboration avec la député Ginette Duvoisin ce mardi devant le Grand Conseil vaudois pour demander au Conseil d’Etat de faire toute la lumière sur cette affaire.

Nicolas Rochat Fernandez, député

 

EOLJOUX : Nous y croyons toujours et vous ?

Tout le monde a pris connaissance ces derniers jours de l’intervention du Sénateur Bailly devant le Sénat français ainsi que les menaces de l’avocat conseil de l’Association « SOS Vent d’Amont », avec en filigrane une mise en scène des plus dramatiques comme savent si bien le faire certains médias.

A ce stade, on ne peut que se demander si l’élu a bien conscience des conséquences de son intervention parlementaire sur les bonnes relations entre nos régions voisines. En ce qui concerne le second, il a vraisemblablement oublié un principe fondamental du métier d’avocat : le respect des délais pour faire opposition à une décision. En effet, le délai pour faire opposition au plan partiel d’affectation du présent projet est échu depuis bien longtemps…Pour le surplus, un abonnement à la Feuille d’Avis officielle du Canton de Vaud n’est pas de trop lorsque l’on pratique le droit administratif.

Dans tous les cas une chose est certaine, on ne pourra pas reprocher aux promoteurs de ce projet – projet à plus de 90 % en mains publiques rappelons-le – d’avoir fait preuve d’un manque de transparence depuis 2005…

En effet, de nombreuses soirées publiques ont été organisées et même en France voisine, plusieurs séances avec les Services de l’Etat, les associations de protection de la nature et du paysage se sont également tenues sans oublier les différentes études d’impact sur l’avifaune, le nuisances sonores, etc… Enfin, un site internet sous forme de forum est en ligne depuis plusieurs années.

Le nombre de consultations formelles et informelles pose presque la question de savoir si finalement il n’y a pas eu trop de consultations…L’Histoire nous le dira mais dans tous les cas, on ne peut que saluer ce soucis de communiquer et de porter un projet rassembleur.

Sur le fond, rappelons que le défi énergétique représente un des défis les plus importants pour ces prochaines années, au vu des objectifs de la Confédération afin de sortir du nucléaire.

Ainsi, les trois communes combières propriétaires de la SEVJ ont donc été pionnères en Suisse, lorsqu’elles ont mandaté la SEVJ, il y a plus de dix ans, afin de valoriser au mieux les énergies renouvelables pour la région. Comme pour la mise sous terre des lignes électriques il y a environ 25 ans, la Vallée fait figure de région novatrice.

Le projet EOLJOUX fait une pesée d’intérêt rigoureuse entre la nécessité plus qu’urgente de développer les énergies renouvelables et la protection des sites naturels. Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que la Confédération voulait construire des installations militaires à quelques  kilomètres du site EOLJOUX…il n’y pas si longtemps.

Pour les détails du projet, je ne souhaite pas ici répéter ce qui a déjà été dit, mais seulement souligner que le choix de l’exploitation des crêtes – pourtant plus ventées – a été écarté. La décision a donc été prise de valoriser les vents des plateaux intermédiaires situés entre la crête et le fond de la Vallée, tout en maintenant de bonnes conditions de vent et lesdites éoliennes éloignées des habitations et des regards.

On pourra toujours tergiverser à satiété sur l’esthétique d’une éolienne, de son impact sur le paysage, etc…En effet, c’est une vérité de la palice que de dire qu’une constrcution produit un impact visuel sur l’environnement de son implantation.

Mais ne vaut-il pas mieux réfléchir sur la véritable plus-value qu’apporte le projet EOLJOUX pour les générations futures ? Ou peut-être se concentrer sur les solutions en vue de diminuer la production de CO2 pour notre région ? Ou alors pour les personnes soucieuses de la protection du paysage, trouver des pistes pour maintenir des habitations davantage en harmonie avec le paysage ?

Voilà les vrais enjeux pour l’avenir en matière de développement durable !

EOLJOUX nous y croyons et vous ? En effet, il faut y croire tous ensemble, car la sortie du nucléaire c’est demain et la position du « ni oui ni non mais bien au contraire » est néfaste pour l’avenir de notre région et pour les générations futures !

Nicolas Rochat Fernandez, député

Le Député Nicolas Rochat Fernandez fête le 1er août à San Francisco

Invité par United Societies of Northern California, association de promotion de la culture helvétique en Californie, le Député au Grand Conseil, Nicolas Rochat Fernandez, a prononcé un discours à l’occasion du 1er août à San Francisco. Devant plus de 500 personnes, essentiellement des compatriotes installés aux Etat-Unis, notre élu combier a rappelé l’importance des institutions suisses, certainement parmi les plus abouties au monde, en période d’incertitude économique. Selon notre Député, il est fondamental de renforcer la démocratie directe afin que le peuple puisse décider de la direction socio-économique du pays. Il a également précisé à quel point les Suisses pouvaient être fiers de ce qu’ils représentent à l’étranger, à travers la particularité de la Confédération. Les Suisses établis hors des frontières confédérales en sont d’ailleurs les premiers ambassadeurs. Nicolas Rochat Fernandez s’est par ailleurs réjoui « des rencontres et des échanges enrichissants » qu’il a pu avoir avec nos compatriotes installés de longue date aux Etats-Unis.

A n’en pas douter, Nicolas Rochat Fernadez aura été un parfait ambassadeur de notre pays et de notre région durant son séjour de l’autre côté de l’Atlantique.

                                                                                   Au nom du PS Vallée de Joux,

                                                                                  Sébastien Cala, Président

1er remboursement des primes d’assurance-maladie payées en trop : un combat mené par les socialistes !

Durant le mois de juin, les assurances maladie ont remboursé le 1er tiers de la somme prévue pour les primes payées en trop. Ce 1er montant, arraché par le PSV suite à un combat de haute lutte, est une petite bouffée d’oxygène bienvenue pour la population vaudoise.

Depuis 2005 déjà, le Parti socialiste vaudois avait dénoncé le scandale des primes payées en trop par les assuré-e-s vaudois-e-s. A la suite de près de 10 ans de mobilisation (pétition, dépôts cantonaux et fédéraux, etc.), les Vaudoises et les Vaudois voient enfin une partie de ce montant revenir dans leur porte-monnaie.

Ce remboursement est le bienvenu. Il permet d’une part de rattraper une injustice flagrante que notre canton, avec d’autres, avait vécue ces dernières années. D’autre part, il soulage concrètement les familles : pour une famille de 2 enfants, le remboursement se monte à près de 500 francs !

Cela est d’autant plus appréciable que les primes n’ont cessé d’augmenter ces dernières années et que bon nombre de ménages ont de plus en plus de peine à nouer les deux bouts.

Toutefois, cette situation est symptomatique de la nécessité d’une réforme rapide et forte de notre système de financement de la santé. En outre, il faut rappeller que seule la moitié de la facture totale des primes payées en trop sera remboursée, car les Chambres fédérales, gangrenées par le lobby des assureurs maladie et au soutien du bloc bourgeois, dont bon nombre d’élus sièges dans les conseils d’administration des caisses et touchent à ce titre de juteuses rémunération, sont parvenues à faire baisser ce montant de manière totalement artificielle, en imputant certains montants à d’autres acteurs.

Cet exemple démontre qu’il faut au plus vite séparer l’assurance de base de l’assurance complémentaire afin de donner toute la transparence nécessaire à pareil système.

De plus, cette opacité actuelle ne permet pas de contrôler le calcul des primes ni leur augmentation, déconnectées des coûts réels de la santé. Ces primes pèsent au final toujours plus sur le budget des ménages et grèvent leur pouvoir d’achat. Des réformes sont nécessaires, telle la gratuité des primes pour enfants ou la limitation à 10% du budget du poids des primes.

Seule une délégation socialiste forte au Conseil national peut permettre ces réformes au niveau fédéral.

Nicolas Rochat Fernandez, député

Oui à une formation de qualité pour tous !

Le 14 juin prochain, le peuple suisse va se prononcer sur l’initiative populaire concernant les bourses d’étude et la révision de la loi sur les contributions à la formation. Force est de constater que cet objet n’a pas beaucoup alimenté les médias ces dernières semaines. Cela peut paraître surprenant car c’est pourtant d’un sujet essentiel dont il est question, à savoir : la formation.

Un accès équitable à la formation

L’objectif de l’initiative est de favoriser la formation et l’égalité des chances en augmentant et en harmonisant les soutiens financiers aux étudiants issus de familles à faibles revenus. Aujourd’hui, il est essentiel que tout le monde, quel que soit son origine sociale, puisse avoir accès à la formation de son choix et cela dans de bonnes conditions. Prenons l’exemple suivant : avec le système actuel, deux étudiants en agronomie à la HES de Zollikofen, issus de familles au niveau de vie comparable mais résidant dans deux cantons différents, n’auront pas le même soutien financier alors qu’ils font les même études. Il n’est pas normal que cette situation perdure.

Travailler durant ses études, oui mais sans excès

Actuellement, près de 75% des étudiants qui suivent une formation dans une école professionnelle supérieure, dans une haute école spécialisée, dans une EPF ou dans une Université, travaillent à côté de leurs études. Si travailler à temps partiel à côté d’une formation peut être très positif pour la suite, notamment en ce qui concerne la future insertion professionnelle des étudiants, il ne faut pas que cela ait un impact négatif sur la formation. Nombreux sont malheureusement les jeunes qui, par manque de temps, se voient dans l’obligation de prolonger la durée de leurs études ou doivent faire face à des situations d’échec. Apporter un plus grand soutien aux étudiants augmenterait le taux de réussite et permettrait d’éviter le rallongement des études, ce qui n’est financièrement pas négligeable pour les cantons et la confédération.

Un bénéfice pour l’économie

En outre, la formation est un pilier essentiel de notre économie. Elle a permis à la Suisse de traverser diverses crises sans trop de dommages et, surtout, sans trop de chômage. Favoriser les bourses d’études, c’est donc assurer à l’économie helvétique une main d’œuvre qualifiée qui fait, et qui risque de faire encore plus défaut après le vote du 9 février 2014.

Enfin, soutenir cette initiative, c’est s’assurer que la réussite d’un étudiant ne dépend pas de son origine sociale mais de son travail et de son mérite.

Pour toute ces raisons, et parce que dire oui à l’initiative sur les bourses d’étude, c’est miser sur l’avenir, nous vous encourageons à glisser un oui dans l’urne le 14 juin prochain.

Au nom du PS Vallée de Joux,

Sébastien Cala, Président