Reprenons nos sources d’énergie en mains !

Le combat qui est mené actuellement autour des sources d’énergie est un combat de titans. Les grands consortiums énergétiques mondiaux, européens ou nationaux ont mis en place au cours du dernier siècle des systèmes de production très centralisés, basés sur le charbon, le pétrole, le nucléaire. Les énergies fossiles ne seront pas infinies, les gaz qu’elles produisent sont en grande partie responsables de l’effet de serre qui induit les changements climatiques ; leur production et leur prix sont fortement dépendants des aléas géopolitiques.  Ainsi le coût de l’énergie électrique est actuellement bas, faisant douter même de nos barrages alpins… Cette baisse due à la surproduction par le charbon, très polluant sera de courte durée, même la Chine se prépare à lui tourner le dos, car ses villes et ses zones industrielles suffoquent dans la pollution. Quant aux déchets de l’énergie nucléaire, aucune solution sérieuse n’a été trouvée, ils poseront des problèmes d’entreposage pendant encore des siècles …

La conversion aux énergies renouvelables apparaît donc logique, indispensable et porteuse d’avenir. Emboitant le pas des autorités fédérales qui ont décidé d’amorcer le tournant énergétique, de nombreuses communes ont lancés des projets locaux d’énergies renouvelables : encourager les économies d’énergie à tous niveaux, favoriser les panneaux solaires thermiques et photovoltaïques et l’utilisation du bois produit dans nos forêts pour le chauffage à distance, et construire des éoliennes : ces projets sont les différentes facettes complémentaires d’une politique énergétique cohérente pour le futur de nos régions.  C’est la meilleure façon d’assurer une sécurité énergétique pour nos populations, par une production durable, locale et en mains publiques.

Inutile de dire qu’un tel changement de paradigme ne va pas sans heurt ! Et les premiers qui ne voient pas d’un bon œil ces initiatives locales sont ceux qui risquent de perdre leur pouvoir dans cette mutation : les grandes entreprises de production centralisée, l’énergie nucléaire en tête…

J’ai siégé sept ans à Berne ; les tenants du profit immédiat, chantres du libéralisme débridé,  défenseurs du lobby nucléaire en tête se battent avec énergie ( !) contre les mesures d’encouragement aux énergies renouvelables proposées par le Conseil fédéral ! Ces mêmes milieux jouent de leur influence sur le plan local en intervenant dans les régions pour susciter une opposition systématique et féroce aux éoliennes.  Sous couvert de défense du paysage, ils organisent leur travail de désinformation, entraînant dans leur sillage des amoureux de la nature qui rêvent de décroissance, nostalgiques de la vie d’antan… Ce n’est pas le moindre des paradoxes !

A la Vallée, accepter le projet « Eoljoux »  le 25 septembre, c’est construire un avenir responsable et renouvelable ; c’est refuser d’être livrés pieds et poings au pouvoir des grands consortiums énergétiques; c’est reprendre en main la destinée énergétique de la région, pour ses habitants et pour l’avenir.  Le moment est venu de faire cadeau à nos enfants de cette énergie du vent, que la nature nous sert sur un plateau, qu’elle renouvelle sans effort et sans pollution.

Josiane Aubert, ancienne conseillère nationale, le Sentier

Initiative AVSplus : OUI le 25 septembre prochain pour renforcer notre cohésion sociale !

Le 25 septembre prochain le Peuple sera appelé à se prononcer sur l’initiative AVSplus.

Le texte propose d’augmenter de 10% le montant des rentes vieillesse du 1er pilier (AVS).

Face aux rentes du 2e pilier (LPP) qui baissent constamment, l’AVS doit prendre le relais. En effet, Les caisses de pensions sont en crise. Elles se battent contre des taux d’intérêt négatifs et des rendements faibles. A cause de la crise des marchés financiers, toujours moins d’intérêts sont servis sur les avoirs de vieillesse et les futures rentes seront réduites.

Selon la Constitution fédérale les rentes AVS doivent couvrir les besoins vitaux. La réalité est malheureusement différente. A eux seuls, les loyers et les primes des caisses-maladie engloutissent déjà les deux tiers de la rente AVS maximale. Par rapport aux salaires, l’AVS est désormais clairement en retard. Et la dernière grande adaptation des rentes AVS a eu lieu en 1975.

Ceci a pour conséquence que de nombreux rentiers recourent aux prestations complémentaires (PC) dont les montants ont doublés depuis 1998, alors que de nombreux cantons sont entrain de revoir le montants des PC dans des programmes d’économies.

Contrairement aux idées reçues, L’AVS est stable et efficace parce que son financement est lié aux salaires et à la productivité. Une personne qui cotise à l’AVS peut actuellement financer plus de rentes qui sont aussi plus élevées qu’en 1948, quand l’AVS a été introduite. Raison pour laquelle nous ne devons pas avoir peur que le nombre de cotisant-e-s par retraité-e diminue encore un peu.

Alors que l’UDC hurle à la défense des retraité-e-s indigent contre des requérant-e-s d’asile vivant prétendument dans l’opulence, ses élu-e-s au Parlement fédéral ont simplement décidé, il y a quinze jours, d’augmenter la Retraite à 67 ans, baisser le taux de conversion du 2e pilier et supprimer toute compensation via l’AVS. Voilà le programme politique pour un parti qui prétend défendre les Suisses, ne vous y trompez pas !

Voter OUI le 25 septembre prochain, c’est défendre les actuels retraité-e-s et tout particulièrement, les femmes ainsi que les générations futures.

Nicolas Rochat Fernandez, député

Sauvons nos offices postaux !

Lundi, le Conseil communal du Chenit a traité d’une pétition des autorités villageoises du Brassus demandant à la Municipalité de faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauver la poste du Brassus, promise à l’arrêt par manque, semble-t-il, de rentabilité. Malheureusement, notre exécutif communal n’a rien à dire dans la décision du géant jaune. La législation actuelle donne en effet les pleins pouvoirs à la Poste qui doit simplement consulter – pour la forme – les autorités communales avant de fermer un office. Cet état de fait est inadmissible, cela d’autant plus pour les régions périphériques comme la nôtre qui voient au fil du temps l’offre des services publics diminuer.

Pour remédier à cet état de fait, la législation fédérale doit être changée. L’initiative cantonale proposée au Grand Conseil vaudois par le Député socialiste Julien Eggenberger, et soutenue par le Député de la Vallée de Joux Nicolas Rochat Fernandez, a toutefois été balayée en février dernier par la majorité de droite du Grand Conseil, y compris notre Député PLR, Dominique Bonny. Cette initiative cantonale, demandait à ce que toute fermeture d’office postal soit faite en accord avec les autorités communales. Il est regrettable qu’au nom du libéralisme économique, les partis de droite, PLR et UDC en tête, se bornent à refuser toute modification de la législation, au détriment du service public.

                                                                           Sébastien Cala
Président du PS Vallée de Joux

Photo poste Brassus

 

 

De bonnes nouvelles pour la gare du Day

La semaine dernière, le Conseil d’Etat a répondu à une question du Député socialiste de la Vallée de Joux, Nicolas Rochat Fernandez, concernant la gare du Day et les démarches entreprises par l’Etat de Vaud pour faire avancer ce projet. Plusieurs bonnes nouvelles sont à relever. Suite à la mobilisation de la population combière, via la pétition du PS Vallée de Joux, ainsi que les demandes répétées des autorités locales et cantonales, le directeur de l’Office fédéral des transports (OFT) a confirmé son soutien au projet de la nouvelle gare du Day, dans un courrier du 5 avril dernier, et a informé l’Etat de Vaud que des études étaient en cours. Les résultats sont attendus pour l’automne prochain.

La Direction générale de la mobilité et des routes du Canton de Vaud a de plus officiellement demandé aux CFF et à l’OFT d’intégrer les travaux d’aménagement de la gare du Day dans la convention de prestations CFF 2017-2020 afin de mettre en service la nouvelle gare en décembre 2020 au plus tard. Pour mettre en place une ligne sans changement de train entre le Brassus et Lausanne, il faudra, en plus de la modification de la gare du Day estimée à 10 millions de francs, moderniser la ligne entre Daillens et le Day pour un montant d’environ 40 millions de francs.

L’Etat de Vaud s’est beaucoup investi, depuis l’automne dernier, pour que la nouvelle gare du Day soit intégrée dans la convention de prestations CFF 2017-2020. Le PS Vallée de Joux tient à  remercier la Conseillère d’Etat Nuria Gorrite ainsi que ses collaborateurs pour leur engagement dans ce dossier particulièrement important pour notre région.

Par ailleurs, sur demande de l’Etat de Vaud, Travys et les CFF sont en train d’étudier la mise en place, à certaines heures de la journée, d’une liaison sans changement de train entre le Brassus et Lausanne via Vallorbe, afin d’éviter le périlleux transbordement de la gare du Day.

                                                                           Au nom du PS Vallée de Joux

                                                                           Sébastien Cala, Président

Pour un droit d’asile plus juste et moins onéreux

En raison des différentes crises qui touchent l’Afrique du Nord et le Moyen Orient, les pays européens sont actuellement confrontés à des flux migratoires très importants. Si la situation est particulièrement compliquée dans certains pays, notamment en Grèce, elle est sous contrôle en Suisse. Le Conseil fédéral, mené par Simonetta Sommaruga, a mis à disposition quelques places d’accueil supplémentaires pour les migrants et propose une réforme du droit d’asile, qui permettra d’améliorer la situation tant pour les migrants que pour l’Etat. Concrètement, cette réforme – testée avec succès ces derniers mois dans un centre de requérants proche de Zürich – propose un léger durcissement du droit d’asile, mais garantit un meilleur respect du droit des migrants en leur accordant un conseiller juridique. Ce dernier élément est particulièrement intéressant puisqu’il permet également de diminuer le nombre de recours. En effet, il a été prouvé qu’avec un soutien juridique, les migrants ont une meilleure compréhension du système suisse et renoncent de ce fait à faire recourt jusqu’au Tribunal fédéral lorsqu’ils savent qu’ils n’auront pas gain de cause, démarche qui peut prendre des mois, voire des années.

La nouvelle loi garantit de plus un traitement plus rapide des demandes – 140 jours en moyenne contre 280 aujourd’hui – ce qui est à la fois positif pour les migrants qui auront une réponse rapide et pour l’Etat puisque cela diminuera le coût global à la charge du contribuable d’environ 200 millions par an. Cette réforme permettra également une intégration plus rapide des réfugiés une fois leur demande acceptée et garantit la scolarisation des enfants dès leur arrivée en Suisse.

Parmi les partis représentés aux Chambres fédérales, seule l’UDC s’oppose à cette réforme. Cela peut paraître surprenant puisque l’UDC n’a de cesse de se plaindre des coûts de l’asile et de la mauvaise intégration des requérants, éléments auxquels la réforme du Conseil fédéral apporte des solutions. L’UDC suisse craindrait-elle de voir la situation s’améliorer ?

Afin d’assurer un droit d’asile qui réponde aux besoins actuels, qui garantisse le droit des migrants, qui favorise leur intégration et qui réduise la facture pour le contribuable, je vous encourage, au nom du PS Vallée de Joux, à accepter la modification de la loi sur l’asile.

                                                                                    Sébastien Cala
Président du PSVJ

 

 

L’AG du 3 mai avec Cesla Amarelle !

Le 3 mai dernier, le PS Vallée de Joux était réuni en Assemblée générale à l’Hôtel des Horlogers.

Après les rapports du Président Sébastien Cala et de la caissière Micheline Rieben, les membres ont voté la modification des statuts afin de pouvoir attribué le titre honnorifique de “membre d’honneur”. Ce dernier a été attribué pour la première fois à Jeanine Thalmann, ancienne Syndic du Chenit et membre active du PSVJ, Josiane Aubert, ancienne Conseillère nationale, députée et Présidente du PSV ainsi que Christian Vullioud, Municipal du Chenit durant plus de dix ans et ancien Président du PS Vallée de Joux.

Par la suite, l’Assemblée générale a élu le comité à savoir :

  • Sébastien Cala, Président
  • Marianne Auberson, Secrétaire
  • Micheline Rieben, Caissière
  • Josiane Aubert, Membre
  • Nathalie Blondel, Membre
  • Jacqueline Cristiano, Membre
  • Jean-Luc Lecoultre, Membre
  • Franscico Sanchez, Membre
  • Olivier Baudat, Membre de droit, représentant des Municipaux du Chenit
  • Nicolas Rochat Fernandez, Membre de droit, Député

Une fois la séance terminée, la Conseillère nationale, Cesla Amarelle, a présenté les enjeux des futures votations fédérales et rappelé l’importance d’accepter la révision de la loi sur l’Asile. Le comité du PS Vallée de Joux la remercie pour sa disponibilité et pour avoir répondu à toutes les questions de l’auditoire.

Cesla Amarelle AG PSVJ

 

 

 

 

Responsabilité aux parents !

Au début du 20e siècle, un enfant né hors mariage était  « placé » dans une famille d’accueil, sa mère mise à l’écart de la société… Les avortements clandestins se pratiquaient encore, avec de grands risques pour la santé des femmes. Que de souffrances révélées tardivement dans ce contexte !

Il fallut beaucoup de combats politiques pour arracher le pouvoir de décision aux «experts», majoritairement masculins, et donner enfin aux femmes le pouvoir de décider leurs grossesses et prendre  ainsi possession de leur corps.  Le droit à l’avortement dans des délais et des conditions bien précis, doublé d’une éducation sexuelle adéquate et de divers moyens de contraception abordables à toutes, ont amené une diminution drastique du nombre d’avortements.

Liés aux progrès de la médecine, les diagnostics prénataux et la surveillance des grossesses ont diminué la mortalité maternelle ou/et celle de l’enfant.

Ces analyses prénatales ont aussi conduit les futurs parents à prendre des décisions, en connaissance de cause.  Actuellement, toute future mère attend avec impatience le « contrôle des trois mois », pour savoir si l’enfant se développe normalement, s’il n’est pas porteur de la trisomie 21, par exemple. Si une trisomie est détectée, les futurs parents doivent décider d’interrompre la grossesse ou accepter l’arrivée d’un enfant handicapé, dont ils seront responsables toute leur vie.

Une telle décision ne se prend pas à la légère, et ne peut pas être imposée par un collège de « spécialistes » externes à la famille, qui n’auront pas à vivre la situation au quotidien. La loi permet aux parents d’assumer cette grande responsabilité au plus près de leur conscience, souvent dans la douleur. C’est dans cette phase d’accompagnement que les spécialistes ont leur rôle d’accompagnement à jouer.

La loi sur le diagnostic préimplantatoire dite DPI » sur laquelle le peuple votera le 5 juin demande, pour les parents qui doivent recourir à une fécondation in vitro, de pouvoir bénéficier d’un diagnostic avant l’implantation de l’embryon dans l’utérus de la mère, plutôt que de devoir attendre trois mois avant d’effectuer le diagnostic prénatal.

La fécondation in vitro est un parcours du combattant, difficile physiquement et moralement pour les mères concernées, et qui n’aboutit que dans 30 % des cas ; je ne comprends pas l’acharnement des opposants à vouloir leur interdire de diagnostiquer dès le début une éventuelle trisomie et les forcer à attendre trois mois pour procéder aux analyses prénatales autorisées…

Les personnes handicapées, quelqu’elles soient, sont des membres à part entière de notre société. Elles méritent notre entier soutien, notre respect, et toutes les mesures nécessaires pour les intégrer. L’acceptation de la loi sur le diagnostic préimplantatoire ne saurait remettre cela en cause.

Josiane Aubert, ancienne conseillère nationale, la Vallée