Le PS Vallée de Joux vous propose de prendre connaissance du communiqué du PS vaudois datant du 10 mars 2015. On y apprend avec surprise que l’UDC vaudoise a fait perdre 40 millions au Canton de Vaud.
Le PSV regrette vivement le vote de l’UDC vaudoise au Conseil national concernant la péréquation des ressources et des charges entre la Confédération et les cantons. En effet, la RPT souffre de défauts importants qui pénalisent le canton de Vaud. Alors que les chambres fédérales avaient l’occasion de modifier ce système, un vote important s’est joué à 1 voix près. La proposition rejetée soulageait le canton de Vaud de près de 40 millions. Surprise : 2 UDC vaudois, Guy Parmelin et Pierre-François Veillon, ont voté contre les intérêts du canton !
Le PSV s’est inquiété en 2010 de l’évolution de la facture de la RPT sur les finances du canton et a déposé au Parlement vaudois une initiative demandant au Conseil d’Etat d’intervenir auprès des Chambres fédérales afin de réviser la RPT. Cette initiative avait obtenu l’aval unanime du Grand Conseil vaudois. Bien que le PSV ne remette pas en cause la solidarité confédérale, le calcul de la RPT souffre de deux défauts majeurs : d’une part, la sous-enchère fiscale pratiquée par les petits cantons alpins et peu urbanisés ; d’autre part, la sous-estimation des spécificités des villes-centres qui favorisent les cantons alpins (charges socio-démographiques). En effet, actuellement la péréquation pondère à parts égales les charges de montagnes et les charges des centres urbains. Or, cet équilibre doit être revu en faveur des agglomérations.
Les Chambres fédérales avaient dès lors l’occasion de corriger ces problèmes délicats. On pouvait imaginer un vote serré entre les cantons qui profitent de cette péréquation et les autres. Or, concernant l’augmentation des fonds socio-démographiques qui pourraient aider les grands cantons contributeurs avec charge urbaine, le vote s’est joué à une seule voix (94 / 93). Dans les faits, la proposition a été rejetée grâce au vote négatif de deux UDC vaudois, Guy Parmelin et Pierre-François Veillon, qui ont ainsi voté contre les intérêts du canton.
L’UDC démontre une nouvelle fois son incohérence et les conséquences pour notre canton se chiffrent à près de 40 millions. Après son soutien à l’initiative « contre l’immigration de masse », qui menace l’économie vaudoise, après son enthousiasme face à la suppression du taux-plancher par la BNS qui met en péril notre industrie d’exportation et de tourisme, l’UDC joue encore un tour néfaste à notre canton : sa décision ampute de plusieurs millions les caisses cantonales, qui auraient pu servir concrètement à la population vaudoise (création de crèches et de garderies, engagement de policiers supplémentaires, etc.). Le PSV regrette amèrement le vote de l’UDC vaudoise et continuera à se battre pour une répartition plus équitable des charges entre les cantons.
Communiqué du PS Vaud