OUI à l’initiative pour une caisse maladie publique !

Les caisses maladie privées dilapident aujourd’hui près de 325 millions de francs, provenant directement de nos primes, en frais de publicité et afin d’assumer les coûts engendrés par les changements de caisses. A cela s’ajoutent les salaires des directeurs et la «chasse aux bons risques». Aujourd’hui les caisses n’ont malheureusement aucun intérêt à prendre en charge de manière optimale les patients. Celles-ci deviendraient trop attractives, notamment pour les personnes atteintes de maladies chroniques.

L’énorme potentiel d’économies

A court terme, les coûts de publicité et de changements de caisses étant abandonnés, l’augmentation des primes sera freinée. De plus, deux milliards annuels pourront être économisés à moyen et long terme, au travers de programmes coordonnés de soins et de prévention. Cela représente 10 % de l’ensemble des coûts actuels !

Mettre fin à la pseudo-concurrence qui se pratique sur le dos des assuré-e-s

Plus de 60 caisses maladie privées ont mis en place une pseudo-concurrence aussi bureaucratique qu’onéreuse. Les nombreux appels téléphoniques ou la paperasse pour changer de caisses ne sont que deux problèmes parmi tant d’autres. Dans le but de maximiser leurs profits, les caisses cherchent à refuser les « cas chers ». Pour les personnes malades ou âgées, la situation devient un véritable parcours du combattant.

Eviter le gaspillage avec l’argent des primes

Chaque année, les caisses maladie privées dilapident environ 225 millions de francs en publicité, afin d’attirer les jeunes assuré-e-s en bonne santé. A cela s’ajoutent 100 millions de francs annuels dus aux changements de caisse. L’argent de nos primes finance également des campagnes de votations et sert au lobbying politique. Ce marketing ne profite en rien aux personnes assurées et continue à faire exploser les primes.

Faire des économies en renforçant la qualité des soins

Ces dernières années, les primes ont augmenté beaucoup plus vite que les coûts de la santé. La caisse publique nous permettra de contrôler les coûts et de garantir une bonne qualité des soins. L’AVS et la SUVA démontrent que les caisses publiques fonctionnent très bien, tout en plaçant les personnes assurées au cœur de leurs préoccupations. Grâce aux futurs programmes de soins et de prévention, ce ne sont pas moins de deux milliards de francs qui seront économisés chaque année.

POUR TOUTES CES RAISONS VOTEZ ET FAITES VOTER OUI A l’INITIATIVE POUR UNE CAISSE MALADIE PUBLIQUE LE 28 SEPTEMBRE PROCHAIN !

Nicolas Rochat Fernandez, député