Gel des fonds européens de recherches HORIZON 2020 et d’ERASMUS+: Soutien pragmatique du Grand conseil vaudois sauf l’UDC !

Gel des fonds européens de recherches HORIZON 2020 et d’ERASMUS+:

Soutien pragmatique du Grand conseil vaudois sauf l’UDC ! 

La Commission européenne a mis en pratique sa menace mercredi 26 février dernier en décidant d’exclure la Suisse à la participation comme Etat membre aux programmes d’échange Erasmus+ et de recherche Horizon 2020.

Par cette décision c’est en premier lieu la jeunesse de notre pays qui est punie mais aussi la recherche qui est frappée de plein fouet.

En ce qui concerne Erasmus+, ce n’est pas moins de 2500 étudiants/an des Hautes écoles qui ont pu bénéficier de ces échanges ces dernières années. Erasmus au fil des années s’est enrichi d’une multitude de programmes thématiques d’échanges internationaux entre les Hautes Ecoles, mais il s’est aussi ouvert aux professeurs, au personnel administratif, au personnel apprentis et au stage en entreprise. Dans une économie mondialisée, ce programme permet à nos jeunes étudiants de préparer au mieux leurs armes pour leur futur professionnel.

De même que le programme de fonds de recherche Horizon 2020 qui constituent une plus-value indispensable pour nos Hautes Ecoles. Entre 2007 et 2013, le précédent programme de recherche appelé FP7 a généré près de 4 000 projets impliquant des Hautes écoles ou des entreprises suisses pour un total de 3 milliards de francs. L’EPFL a reçu 280 millions de francs depuis 2007 et cette recherche implique 430 chercheurs. La HES-SO communiquait il y a quelques jours qu’elle était impliquée dans 32 projets dont 3 avec fonction de coordination avec des subventions de CHF 13 millions.

Cette décision est un véritable retour en arrière quelle que soit les solutions qui seront envisagées pour l’avenir. Elle met à mal le rayonnement international de nos Hautes écoles et afortiori provoque une perte de compétences et de compétitivité dans le domaine de l’innovation en Suisse.

Pour ces raisons, le Grand conseil vaudois a adopté à la quasi unanimité une détermination du Groupe socialiste soutenant des solutions alternatives pour maintenir lesdits programmes.

En effet, la majorité des député-e-s de gauche comme de droite ont souhaité que le politique soutienne nos étudiant-e-s, parents d’étudiant-e-s, et les emplois que ces programmes génèrent.

L’UDC, en revanche, s’est « courageusement » abstenue en s’enfermant dans son discours de règlement de compte en ne proposant aucune solution et en stigmatisant la plupart des autres député-e-s.

Ce parti a définitivement décidé de s’attaquer maintenant à la jeunesse pour parvenir à ses fins en portant atteinte à l’emploi dans ce pays et notre croissance économique !

Il est urgent que les Conseil fédéral propose des pistes afin de mettre en application cette initiative qui, en l’état, péjore le développement économique et la croissance de notre Canton. L’UDC n’a aucune solution si ce n’est de s’attaquer à ce qui représente l’avenir de notre pays : la formation des jeunes !

Nicolas Rochat Fernandez, député

Président du Groupe socialiste