Merci Josiane Aubert!

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Après avoir œuvré durant quinze ans en politique dont les sept dernières années sous la coupole fédérale, notre Conseillère Nationale, Josiane Aubert, a décidé de se retirer de la vie politique au mois de juin prochain.

Au nom du PS Vallée de Joux, je tiens à la remercier chaleureusement pour son travail et pour les combats qu’elle a menés. Travailleuse de l’ombre, minutieuse et intransigeante quant à ses principes, elle a parfaitement su défendre les valeurs du Parti Socialiste, du canton de Vaud et de la Vallée de Joux, que ce soit à Berne depuis 2007 ou à Lausanne en tant que députée de 1999 à 2008.

Durant son mandat national, elle a entre autre siégé durant six ans et présidé pendant deux ans la Commission de la science, de l’éducation et de la culture. Elle a également participé sur une durée de deux ans à la Commission des finances et durant six mois à la Commission de la sécurité.

Josiane Aubert a ainsi travaillé à l’avancement de nombreux projets parmi lesquels il faut citer la loi sur l’Encouragement de la culture et Pro Helvetia, celle sur le Musée national, l’article constitutionnel et la loi concernant la Recherche sur l’être humain, ou encore le Message de financement 2013-2016 : Formation, Recherche et Innovation.

Elle a également œuvré pour la participation de la Suisse aux programmes européens Erasmus+ et Recherche européen « Horizon 2020 », malheureusement mis à mal suite aux dernières votations du 9 février.

Ces derniers mois, Josiane Aubert a longuement travaillé à l’élaboration d’une loi qui lui tenait particulièrement à cœur, à savoir : la loi concernant la formation continue, qui donne à notre pays une base légale pour améliorer la formation tout au long de la vie.

Notre Conseillère Nationale a également apporté sa pierre à l’édifice de notre démocratie en ne déposant pas moins de 87 interventions parlementaires qui ont parfois abouti à des changements de loi. Elle a notamment renforcé la protection des consommateurs, en luttant “Contre la publicité pour le petit crédit et l’endettement qui s’ensuit”, ainsi que la protection de l’enfance en déposant une motion intitulée : “La protection des enfants face aux violences par une meilleure réaction des professionnels qui s’en occupent”.

Durant ces quinze ans de politique, Josiane Aubert s’est battue contre les inégalités de notre société et pour une meilleure justice sociale sans jamais se mettre en avant. Aujourd’hui, après tant d’années de dévouement pour notre pays, elle a bien mérité de prendre du temps pour elle et sa famille. Dès le 2 juin prochain, elle sera remplacée par la jeune et dynamique députée lausannoise Rebecca Ruiz qui sans aucun doute accomplira un très bon travail.

Merci encore Josiane et tous mes vœux pour la suite.

Sébastien Cala, Président du PS Vallée de Joux

Si vous souhaitez avoir plus d’information sur le travail de Josiane Aubert au Conseil National, cliquez ici.

Formation de rattrapage pour adultes : activons ce potentiel, nous serons tous gagnants !

Travail.Suisse a depuis quelques années attiré l’attention sur les personnes adultes sans formation professionnelle, en affirmant que leur intégration dans une formation entre 25 et 40 ans est, pour nombre d’entre eux, une possibilité mal exploitée.  Depuis trois ans, nous disposons de plus de places d’apprentissage que d’apprentis ; ce constat, associé à la votation du 9 février limitant l’immigration, doit induire un changement de paradigme au niveau politique.  Il est possible d’intégrer mieux et durablement une partie de ces adultes dans la vie professionnelle par des formations de rattrapage adaptées à ce public particulier. C’est dans l’intérêt des personnes concernées qui seront autonomes professionnellement et financièrement ; c’est aussi dans l’intérêt de l’économie, qui bénéficiera d’une main d’œuvre qualifiée, et de l’Etat qui verra à terme ses dépenses sociales diminuer.

En Suisse, plus de 600’000 personnes entre 25 et 64 ans sont sans formation professionnelle.  Cela représente 13 % de la population.  Parmi elles, 463’000 travaillent.  Les femmes, les migrantes et migrants sont proportionnellement plus présents dans ce groupe.

Il existe un grand potentiel dans la formation professionnelle pour adultes.

L’étude présentée par Travail.Suisse en 2012 mettait en évidence que 50’000 personnes avaient pour le moins un fort potentiel d’acquérir une formation professionnelle, pour autant que des conditions favorables soient mises en place.  D’autres évaluations parlent même de 85’000 à 93’000 personnes potentiellement concernées. L’étude de 2012 a mis en évidence que chaque personne amenée à une certification professionnelle (CFC, AFP) permet à la société d’économiser dans les années qui suivent entre 100’000 à 200’000.- fr d’aides sociales et complémentaires diverses.  Une meilleure formation leur permet de gagner mieux leur vie, de diminuer le risque de chômage par une adaptation meilleure et une plus grande adaptabilité face au travail professionnel.

La loi sur la formation professionnelle : un pas timide dans la bonne direction

Les Chambres mettent la dernière main à la loi sur la formation continue.  Cette loi-cadre n’est pas très ambitieuse… Mais elle aura le mérite de prendre mieux en compte la nécessaire formation de groupes de population actuellement éloignés de la formation, donc à plus forte raison de la formation continue. D’une part, la section 5 de la loi traite de l’acquisition et du maintien des compétences de base que sont la lecture, l’écriture, les mathématiques élémentaires et les rudiments des moyens de communication actuels.  Elle permettra de lutter avec plus de détermination contre l’illettrisme au sens large du terme, et d’entreprendre des campagnes de sensibilisation pour sortir ces personnes de leur souffrance. C’est aussi le premier pas vers une formation professionnelle ultérieure. D’autre part, cette loi-cadre doit permettre de faire tomber certaines barrières en instituant une meilleure coordination interinstitutionnelle, entre les différents départements et entre cantons et Confédération.  Si la chance est saisie par les personnes politiques en place, une réelle coordination fera émerger les expériences nombreuses mais disparates existant ici et là.

Un exemple vaudois :

FORJAD donne naissance à FORMAD ou comment sortir des adultes de l’aide sociale par la formation (extrait du CP du Conseil d’Etat de décembre 2013)

Le Conseil d’Etat a voté l’octroi d’un crédit de 5,5 mios répartis sur cinq ans pour la mise en place d’un projet pilote destiné à l’insertion des bénéficiaires de l’aide sociale âgés de 26 à 40 ans, via une formation professionnelle (FORMAD). Il concernera 150 personnes et un bilan sera mené au terme des cinq ans du projet pilote. Le Conseil d’Etat a également adopté une modification du Règlement d’application de la loi sur l’aide aux études et à la formation professionnelle.

Au vu des bons résultats obtenus avec le programme de formation professionnelle FORJAD lancé en 2006 et destiné aux bénéficiaires du revenu d’insertion âgés de 18 à 25 ans, le Conseil d’Etat a décidé de lancer un projet pilote qui étendra le programme de formation professionnelle aux personnes âgées de 26 à 40 ans. Elles pourront entreprendre des formations longues (type CFC ou AFP), des formations professionnelles continues ou un programme de validation des acquis de l’expérience, en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé. La phase pilote du projet concerne une volée de 150 personnes. Un bilan sur l’efficacité du dispositif sera mené au terme des cinq ans, durant lesquels seront examinées les possibilités d’un financement propre en cas de pérennisation. A cet effet, le DSAS, le DECS et le DFJC sont chargés d’examiner comment recourir davantage aux allocations de formation de l’assurance chômage.

Depuis le lancement de FORJAD et jusqu’en septembre 2012, 1727 jeunes ont entamé une formation par le biais du programme et 397 ont obtenu un diplôme. Le taux de réussite du programme dans son ensemble s’élève à 66% (obtention du diplôme et poursuite de la formation). Ces résultats ont permis au programme FORJAD d’être reconnu comme un modèle performant. Six ans de pratique ont mis en évidence la situation des personnes âgées de 26 à 40 ans, bénéficiaires de l’aide sociale et sans formation initiale achevée, représentant 56% des adultes inscrits au RI. Bien qu’une partie d’entre eux soient actuellement intégrés dans le programme FORJAD par voie d’exception (78 personnes en formation en septembre 2012 et 139 depuis 2006), leurs besoins s’avèrent généralement différents de ceux des 18-25 ans, notamment la nécessité d’un soutien plus conséquent pour le choix de la formation ainsi que dans le processus d’apprentissage. FORMAD permettra de prendre en compte ces besoins spécifiques, afin de permettre aux personnes concernées de s’intégrer sur le marché du travail et ainsi retrouver une indépendance financière durable.

Josiane Aubert, conseillère nationale, vice-présidente de Travail Suisse

Soutien en faveur d’Erasmus+ et d’Horizon 2020

Suite aux votations du 9 février dernier, la Confédération a été obligée de ne pas ratifier les accords sur la libre circulation avec la Croatie, dernier membre de l’Union Européenne qui n’était pas encore dans l’espace Schengen. Afin de montrer son mécontentement, l’UE a mis un terme aux négociations concernant les programmes Erasmus+, qui permet les échanges universitaires pour les étudiants, et Horizons 2020, vaste plan de financement de projets de recherches en Europe.

Ne pas participer à ces programmes est très préjudiciable pour la Confédération. En effet, Horizons 2020 devait créer 6’000 emplois en Suisse et aurait permis à notre pays de rester à la pointe de la technologie et de la recherche, ce qui est l’un des piliers majeurs de notre compétitivité économique.

En ce qui concerne Erasmus+, c’est en premier lieu la jeunesse de notre pays qui est touchée. En mettant fin aux possibilités d’échanges universitaires avec les hautes écoles européennes, la votation du 9 février dernier a fortement diminué les possibilités de formation des jeunes dans notre pays.

Le PSVJ vous encourage donc à signer une pétition, mise en ligne par l’Union des étudiant(e)s de Suisse, qui souhaite la mise en place d’un système européen ouvert des hautes écoles.

Vous trouverez le lien en cliquant ici.

Gel des fonds européens de recherches HORIZON 2020 et d’ERASMUS+: Soutien pragmatique du Grand conseil vaudois sauf l’UDC !

Gel des fonds européens de recherches HORIZON 2020 et d’ERASMUS+:

Soutien pragmatique du Grand conseil vaudois sauf l’UDC ! 

La Commission européenne a mis en pratique sa menace mercredi 26 février dernier en décidant d’exclure la Suisse à la participation comme Etat membre aux programmes d’échange Erasmus+ et de recherche Horizon 2020.

Par cette décision c’est en premier lieu la jeunesse de notre pays qui est punie mais aussi la recherche qui est frappée de plein fouet.

En ce qui concerne Erasmus+, ce n’est pas moins de 2500 étudiants/an des Hautes écoles qui ont pu bénéficier de ces échanges ces dernières années. Erasmus au fil des années s’est enrichi d’une multitude de programmes thématiques d’échanges internationaux entre les Hautes Ecoles, mais il s’est aussi ouvert aux professeurs, au personnel administratif, au personnel apprentis et au stage en entreprise. Dans une économie mondialisée, ce programme permet à nos jeunes étudiants de préparer au mieux leurs armes pour leur futur professionnel.

De même que le programme de fonds de recherche Horizon 2020 qui constituent une plus-value indispensable pour nos Hautes Ecoles. Entre 2007 et 2013, le précédent programme de recherche appelé FP7 a généré près de 4 000 projets impliquant des Hautes écoles ou des entreprises suisses pour un total de 3 milliards de francs. L’EPFL a reçu 280 millions de francs depuis 2007 et cette recherche implique 430 chercheurs. La HES-SO communiquait il y a quelques jours qu’elle était impliquée dans 32 projets dont 3 avec fonction de coordination avec des subventions de CHF 13 millions.

Cette décision est un véritable retour en arrière quelle que soit les solutions qui seront envisagées pour l’avenir. Elle met à mal le rayonnement international de nos Hautes écoles et afortiori provoque une perte de compétences et de compétitivité dans le domaine de l’innovation en Suisse.

Pour ces raisons, le Grand conseil vaudois a adopté à la quasi unanimité une détermination du Groupe socialiste soutenant des solutions alternatives pour maintenir lesdits programmes.

En effet, la majorité des député-e-s de gauche comme de droite ont souhaité que le politique soutienne nos étudiant-e-s, parents d’étudiant-e-s, et les emplois que ces programmes génèrent.

L’UDC, en revanche, s’est « courageusement » abstenue en s’enfermant dans son discours de règlement de compte en ne proposant aucune solution et en stigmatisant la plupart des autres député-e-s.

Ce parti a définitivement décidé de s’attaquer maintenant à la jeunesse pour parvenir à ses fins en portant atteinte à l’emploi dans ce pays et notre croissance économique !

Il est urgent que les Conseil fédéral propose des pistes afin de mettre en application cette initiative qui, en l’état, péjore le développement économique et la croissance de notre Canton. L’UDC n’a aucune solution si ce n’est de s’attaquer à ce qui représente l’avenir de notre pays : la formation des jeunes !

Nicolas Rochat Fernandez, député

Président du Groupe socialiste

Après le 9 février : assurer la cohésion sociale plutôt que plaider la division!

Après le résultat de la votation sur l’initiative UDC « contre l’immigration de masse », l’UDC s’est volontairement murée dans un silence sur sa mise en oeuvre concrète. Ceci était fortement prévisible vu qu’à l’instar de la plupart de ses initiatives, elle est tout simplement inapplicable.

Sauf peut-être le milliardaire Christoph Blocher qui a accusé les « welsches » de mauvais patriotes. Que de mépris venant d’une personne qui a vendu Alusuisse au canadiens ou proposait de vendre la Poste suisse aux allemands. Les 40 % des électeur-ice-s romand-e-s qui ont voté en faveur de l’initiative apprécieront très certainement cette salve et le côté patriote de l’intéressé dans ses affaires privées..!

Mais le plus important dans l’immédiat est de comprendre les raisons qui ont poussé à l’acceptation.

Même si les raisons de l’acceptation sont multiples, il est un argument qui est revenu constamment tout au long de la campagne : celle de la peur de perdre sa place de travail chez les moins de 30 ans et plus de 50 ans notamment !

Quand bien même nous sommes dans une période de haute conjoncture où le taux de chômage est relativement bas et le Canton de Vaud n’a jamais autant investi en faveur des contribuables, cette crainte est récurrente depuis une vingtaine d’années, bien avant l’entrée en vigueur des accords bilatéraux.

Et ce par faute de mécanismes efficaces permettant une réelle sécurité  sur sa place de travail. En effet, notre conception purement libérale du droit du travail helvétique n’est plus en phase avec notre économie mondialisée.

Les conventions collectives de travail (CCT) ne sont régies qu’entre partenaires privés et très peu sont étendues respectivement, contiennent des salaires minimaux de force obligatoire. En effet, ce ne sont que 50 % des salarié-e-s en Suisse qui sont soumis à une CCT.

Et c’est bien la codification de notre droit du travail qu’il s’agit de réformer en profondeur afin d’assurer une sécurité de l’emploi et ainsi éviter tout phénomène de dumping salarial et social.

Pour cette raison, les mesures d’accompagnements doivent être prioritairement renforcées contrairement à l’attentisme des milieux patronaux sur cette question depuis quinze ans.

Malheureusement, dès que ce genre d’argument est avancé on nous accuse de créer un système à la française…

Mais, l’extension des CCT, la création d’un salaire minimum, le droit à une formation de base/continue tout au long de sa carrière professionnelle sont des réponses beaucoup plus efficaces et concrètes que le fait de limiter arbitrairement la population étrangère dans un pays qui a toujours vécu de l’immigration et ce, pour le bien de son économie prospère…

A méditer donc, et surtout ne pas l’oublier lors de la prochaine votation du 18 mai sur les salaires minimaux !

Nicolas Rochat Fernandez, député, 

Président du groupe socialiste au Grand conseil vaudois

La France doit 7,7 millions à la Vallée de Joux

La France n’a pas payé ses dettes (impôts des frontaliers) envers la Suisse et cela touche particulièrement la Vallée de Joux. La situation devient inquiétante pour les communes et plus particulièrement pour la commune du Chenit qui attend encore 6 millions et qui se voit dans l’obligation d’emprunter pour payer ses factures courantes.

Vous aurez plus d’explications en consultant la vidéo de l’émission l’actu de La Télé où Nicolas Rochat est interviewé. Cliquez ici.

Vous pouvez également consulter l’article de Raphaël Muriset de La Région. Cliquez ici.

Recherche de conseillers (-ères) et résumé du dernier Conseil Communal

Lancée directement dans le feu de l’action lundi dernier à l’occasion du Conseil Communal, Marianne Oberson a parfaitement maîtrisé les débats pour sa première séance en tant que présidente.

L’ensemble des préavis proposés par la municipalité ont été acceptés. Seul le règlement sur la vidéosurveillance a suscité quelques interrogations mais les conseillers et conseillères l’ont accepté à la quasi unanimité.

Le prochain Conseil Communal est agendé au 7 octobre. A cette occasion, le groupe socialiste et divers gauche doit proposer un nouveau conseiller en remplacement de Louis Bovey qui a décidé de démissionner après 7 ans au Conseil. Le PSVJ tient à le remercier pour son travail et lui souhaite tout de bon pour la suite.

Si des personnes sont intéressées à venir au Conseil Communal veuillez nous contactez à l’adresse suivante. N’hésitez pas, nous serions très heureux de vous accueillir au Conseil Communal.