Chaque personne qui a travaillé toute sa vie mérite une retraite digne. Tel était le principe de l’AVS au moment de sa création en 1947. Mais aujourd’hui, les rentes sont trop basses et l’objectif n’est plus tenu. Alors que les finances de l’AVS se portent bien, la moitié des nouveaux retraité-e-s vivent aux limites de la pauvreté.
Les femmes sont encore plus touchées car elles n’ont bien souvent pas de 2e pilier : elles ne peuvent compter que sur l’AVS. Mais en ce moment, le prix de l’énergie, les primes d’assurance maladie et les loyers flambent. Impossible de joindre les deux bouts avec une simple rente. La solution est simple : introduire une 13e rente.
Sondages favorables
De nombreux employé-e-s ont un 13e salaire, qui les aide à payer les impôts ou à faire face à des dépenses imprévues en fin d’année. Les retraité-e-s recevraient donc une 13e rente en décembre. Sur l’année, cela signifie une augmentation de 8,33% pour tenter de compenser, au moins en partie, les baisses constantes du 2e pilier. Les sondages montrent qu’une majorité de Suisses est favorable à ce projet. D’ici au 3 mars, gardons l’avantage, parlons de cette initiative autour de nous pour mieux la faire connaître et l’imposer.
La retraite à 67 ans? Non merci!
Les jeunes PLR nous sortent de leur chapeau une augmentation de l’âge de la retraite à 66 ans, voire bien au-delà (initiative « Pour une prévoyance vieillesse sûre et pérenne »). Les partis de droite nous avaient pourtant juré, lors de la votation sur AVS 21, que l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans ne serait pas suivie d’une augmentation de l’âge de la retraite pour tout le monde ! Seule réponse possible : un non sec et sonnant le 3 mars prochain.
Virginie Pilault, conseillère communale et présidente de la section Grandson et environs